Résultats de mon travail d'enquête et de réflexion
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Le choix géographique
Le site d'Assérac

L'électricité en presqu'île
La production de gaz à effet de serre


Le choix géographique

Cette partie de la commune d'Assérac est la dernière zone non entièrement bâtie de la côte de la presqu'île guérandaise. Toutes les récentes études, tant d'urbanisme (par exemple, la Directive territoriale d'aménagement du territoire [DTA] pour l'estuaire de la Loire [en cours d'approbation]) qu'économiques (par exemple, l'étude de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nantes-Saint-Nazaire, intitulée "Cap Atlantique, un territoire à la croisée des chemins" [septembre 2004]), font part d'une inquiétude de constater un front de mer entièrement bâti (à 85 %), ce qui le place en troisième position des bandes littorales les plus urbanisées de France et une progression de cette urbanisation vers l'arrière-pays au détriment des surfaces naturelles et agricoles, qui pourtant font partie de l'attractivité de la presqu'île en matière de tourisme.

En outre, cette zone reste le seul passage encore naturel et non bâti entre la mer (Pont-Mahé), les marais de Pont-Mahé (Site Natura 2000 et Zone naturelle d'intérêt faunistique et floristique ZNIEFF), et l'arrière-pays et la Brière.
Ailleurs, tout est bâti ou industriel : au nord, avec Pénestin, au sud, avec Mesquer, Piriac, La Turballe, Le Croisic, Batz-sur-Mer, Le Pouliguen, La Baule, Pornichet, Saint-Nazaire, Trignac, Montoir-de-Bretagne et Donges.

Carte n° 1: Implantation du site pressenti dans le seul passage subsistant
entre la mer et l'intérieur des terres

Doit-on sacrifier cette dernière zone naturelle ouvrant un accès à la Brière pour quelques éoliennes (quatre seulement) ? Pour quelques promoteurs ou quelques propriétaires terriens intéressés ?

Est-ce cela que le développement durable aux yeux des promoteurs ou des élus concernés ?



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